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Nouvelles étude
28 septembre 2009
Pour diffusion immédiate
Contact: Barbara Isanski
Association for Psychological Science
(202) 293-9300
bisanski@psychologicalscience.org
Vincent Van Gogh se coupa l'oreille.
Sylvia Plath se coince la tête dans le four.
L'histoire fourmille d'exemples de grands artistes agissant de manière très particulière. Ces artistes étaient-ils tout simplement fous ou brillants?
Selon une nouvelle recherche signalée dans "Psychological Science", une revue de l'Association for Psychological Science, peut-être les deux!
Afin d'examiner le lien entre la psychose et la créativité, le psychiatre Szabolcs Kéri de l'université Semmelweis de Hongrie à centré ses recherches sur neuréguline 1, un gène qui joue normalement un rôle dans une variété de processus du cerveau, notamment le développement et le renforcement de la communication entre les neurones. Toutefois, une variante de ce gène (ou génotype) est associée à un risque accru de développer des troubles mentaux comme la schizophrénie et le trouble bipolaire.
Dans cette étude, les chercheurs ont recruté des volontaires qui se considéraient comme très créatif et accompli. Ils ont tout d'abord prélevé des échantillons de sang. Les volontaires ont ensuite subi une batterie de tests, y compris des évaluations de l'intelligence et de la créativité. Pour mesurer la créativité, les volontaires ont été invités à répondre à une série de questions inhabituelles (par exemple, "à supposer : même si les nuages avaient des chaînes qui leurs sont rattachés, qui pendent vers le bas sur la terre. Que se passerait-il?"). Ils ont ensuite été mesurées sur la base de l'originalité et la flexibilité de leurs réponses. Ils ont également complété un questionnaire concernant la durée de vie de leurs réalisations créatives.
Les résultats montrent un lien clair entre neuréguline 1 et la créativité: Les volontaires à la variante particulière de ce gène étaient susceptibles d'avoir des scores plus élevés sur l'évaluation de la créativité et aussi une plus grande durée de vie des réalisations créatives que des volontaires ayant une forme différente du gène. Kéri note que cette étude est la première à montrer qu'une variante génétique associée à la psychose ait certaines fonctions bénéfiques. Il observe que "les facteurs moléculaires qui sont plus ou moins associée à des troubles mentaux graves, mais sont présents dans beaucoup de gens sains ont un avantage qui nous permet de penser de manière plus créative."
De plus, ces résultats suggèrent que certaines variations génétiques, même associée à une mauvaise santé, restent en pool génétique d'une population si elles ont aussi des effets bénéfiques.
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Pour plus d'informations sur cette étude,
contacter: Szabolcs Keri (szkeri@phys.szote.u-szeged.hu)
Science psychologique est classée parmi les 10 premières revues de psychologie générale de l'impact par l'Institute for Scientific Information. Pour obtenir une copie de l'article «Les gènes de la psychose et créativité" et l'accès aux résultats d'autres recherches en psychologie scientifique,
communiquer avec Barbara au 202-293-9300 ou lui envoyer un mail: Barbara Isanski : bisanski@psychologicalscience.org